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				|  DU BREVET AU BAC
 Préparation au brevet et au bac de français, philosophie et HLP
 
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		| Auteur | Message |   
		| dolly 
 
 
 
 
 Inscrit le: 23 Juin 2011
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				|  Sujet: "Iambes", André Chenier  Jeu Juin 23, 2011 3:40 pm |   |   
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				| Bonjour, j'aurai aimé savoir le type de question que je peux avoir a l'oral car je passe bientôt: lundi 27, et ce texte est le plus difficile de ma séquence sur la poésie ! voici le texte : ( notre étude se porte à partir de :" Mourir sans vider mon carquois " jusqu’à la fin du texte. Merci de votre aide !
 
 
 Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre
 Anime la fin d'un beau jour,
 Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre.
 Peut-être est-ce bientôt mon tour ;
 Peut-être avant que l'heure en cercle promenée
 Ait posé sur l'émail brillant,
 Dans les soixante pas où sa route est bornée,
 Son pied sonore et vigilant,
 Le sommeil du tombeau pressera ma paupière !
 Avant que de ses deux moitiés
 Ce vers que je commence ait atteint la dernière,
 Peut-être en ces murs effrayés
 Le messager de mort, noir recruteur des ombres,
 Escorté d'infâmes soldats,
 Remplira de mon nom ces longs corridors sombres
 
 Quand au mouton bêlant la sombre boucherie
 Ouvre ses cavernes de mort,
 Pâtre, chiens et moutons, toute la bergerie
 Ne s'informe plus de son sort.
 Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,
 Les vierges aux belles couleurs
 Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine
 Entrelaçaient rubans et fleurs,
 Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre.
 Dans cet abîme enseveli,
 J'ai le même destin. Je m'y devais attendre.
 Accoutumons-nous à l'oubli.
 Oubliés comme moi dans cet affreux repaire,
 Mille autres moutons, comme moi
 Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire,
 Seront servis au peuple-roi.
 Que pouvaient mes amis ? Oui, de leur main chérie
 Un mot, à travers les barreaux,
 Eût versé quelque baume en mon âme flétrie ;
 De l'or peut-être à mes bourreaux...
 Mais tout est précipice. Ils ont eu droit de vivre.
 Vivez, amis ; vivez contents.
 En dépit de Bavus, soyez lents à me suivre ;
 Peut-être en de plus heureux temps
 J'ai moi-même, à l'aspect des pleurs de l'infortune,
 Détourné mes regards distraits ;
 A mon tour aujourd'hui mon malheur importune.
 Vivez, amis ; vivez en paix.
 Que promet l'avenir ? Quelle franchise auguste,
 De mâle constance et d'honneur
 Quels exemples sacrés, doux à l'âme du juste,
 Pour lui quelle ombre de bonheur,
 Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles,
 Quels pleurs d'une noble pitié,
 Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles,
 Quels beaux échanges d'amitié
 Font digne de regrets l'habitacle des hommes ?
 La Peur blême et louche est leur dieu.
 Le désespoir !... le fer. Ah ! lâches que nous sommes,
 Tous, oui, tous. Adieu, terre, adieu.
 Vienne, vienne la mort ! Que la mort me délivre !
 Ainsi donc mon coeur abattu
 Cède au poids de ses maux ? Non, non, puissé-je vivre !
 Ma vie importe à la vertu ;
 Car l'honnête homme enfin, victime de l'outrage,
 Dans les cachots, près du cercueil,
 Relève plus altiers son front et son langage,
 Brillants d'un généreux orgueil.
 S'il est écrit aux cieux que jamais une épée
 N'étincellera dans mes mains,
 Dans l'encre et l'amertume une autre arme trempée
 Peut encor servir les humains.
 Justice, vérité, si ma bouche sincère,
 Si mes pensers les plus secrets
 Ne froncèrent jamais votre sourcil sévère,
 Et si les infâmes progrès,
 Si la risée atroce ou (plus atroce injure !)
 L'encens de hideux scélérats
 Ont pénétré vos coeurs d'une longue blessure,
 Sauvez-moi ; conservez un bras
 Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge.
 [Mourir sans vider mon carquois !
 Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange
 Ces bourreaux barbouilleurs de lois,
 Ces tyrans effrontés de la France asservie,
 Égorgée !... Ô mon cher trésor,
 Ô ma plume ! Fiel, bile, horreur, dieux de ma vie !
 Par vous seuls je respire encor.
 Quoi ! nul ne restera pour attendrir l'histoire
 Sur tant de justes massacrés ;
 Pour consoler leurs fils, leurs veuves, leur mémoire ;
 Pour que des brigands abhorrés
 Frémissent aux portraits noirs de leur ressemblance ;
 Pour descendre jusqu'aux enfers
 Chercher le triple fouet, le fouet de la vengeance,
 Déjà levé sur ces pervers ;
 Pour cracher sur leurs noms, pour chanter leur supplice !
 Allons, étouffe tes clameurs ;
 Souffre, ô coeur gros de haine, affamé de justice.
 Toi, Vertu, pleure si je meurs.]
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		| Prépabac, examen2017 Administrateur
 
  
 
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				|  Sujet: "Iambes", André Chenier  Jeu Juin 23, 2011 3:42 pm |   |   
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				| Bienvenue 
 Il manque je crois le commentaire, indispensable pour travailler les questions.
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 Du BREVET AU BAC
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		| dolly 
 
 
 
 
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				|  Sujet: "Iambes", André Chenier  Jeu Juin 23, 2011 3:45 pm |   |   
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 |  
				| Au temps pour moi 
 I. Un cri de révolte et d'angoisse
 1) Un ton passionné
 
 II)Une dénonciation virulente
 1)Le pouvoir de l'injure
 2)La dénonciation
 
 III) Une lugubre Espoir
 1) Un témoignage
 2)Un acte d'accusation
 3) Un réconfort
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		| Prépabac, examen2017 Administrateur
 
  
 
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				|  Sujet: "Iambes", André Chenier  Jeu Juin 23, 2011 4:04 pm |   |   
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				| Non pas le  plan mais le commentaire développé du texte. _________________
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				|  Sujet: "Iambes", André Chenier  Jeu Juin 23, 2011 5:57 pm |   |   
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				| tant que nous n'avons pas le commentaire, ta demande de préparation d'entretien n'est pas prise en compte    _________________
 Du BREVET AU BAC
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		| Dionysos,forum2013 
 
  
 
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				|  Sujet: "Iambes", André Chenier  Jeu Juin 23, 2011 7:00 pm |   |   
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				| Et oui, comment veux-tu préparer un oral si on n'a pas la base du commentaire en référence?  |  |   
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